Utilisé et développé par les physiothérapeutes depuis les années 50 (Kendall), c’est dans les années soixante que le lien entre la baisse de tonus musculaire et les situations de stress est mis en évidence.

On note cependant que le langage commun illustre cela depuis longtemps dans des expressions telles que : « avoir les jambes en coton », « en avoir le souffle coupé », « rester bouche bée »… suite à une grosse frayeur, un choc physique ou émotionnel.

Cette baisse de tonus musculaire passagère est un indicateur utilisé par le kinésiologue lors de la séance.

En kinésiologie appliquée, le muscle est testé en eutonie (ni contracté ni relâché) dans une position d’équilibre (environ à mi-course de l’amplitude).

La personne « testée » ne doit fournir que l’effort nécessaire pour maintenir le membre dans cette position pendant que le kinésiologue exerce en douceur une légère pression pendant 1s environ.

Si le membre ne peut être maintenu, le test est dit « faible ».

Si le membre est maintenu, le test est dit « fort ».

Le test musculaire répond ainsi à une logique binaire « faible/fort », et nous informe sur l’état de stress de la personne par rapport à une question, une sensation, une pensée, une phrase, un souvenir, … .

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